• 22.02.2024 17:00—18:30
Hall

Entrée libre
En français

Des discussions récentes dans les domaines de la performance et des études postcoloniales ont mis en évidence le fait que l’océan ne peut plus être considéré comme un trope européen romantique de l’illimité. Il remet plutôt en question les notions coloniales et anthropocentriques de l’histoire et de l’écologie.

Cette conférence examine des positions artistiques comme l'installation-vidéo Vertigo Sea de l'artiste John Akomfrah (UK, 2015), la performance Salt de Selina Thompson (UK, 2016) ou le film documentaire El Botón de Nácar réalisé par Patricio Guzmán (Chili, 2015), dans lesquelles l’océan apparaît comme un site de mémoire et de traumatisme, et comme une condition préalable infrastructurelle de l’exploitation coloniale. Ces contributions montrent dans quelle mesure les arts scéniques peuvent être pensés comme ce que Malcolm Ferdinand, chercheur et ingénieur en environnement, a appelé “l’écologie décoloniale”.

Julia Schade est postdoctorante en sciences des médias à l’université de la Ruhr à Bochum. Ses recherches questionnent la survivance du colonialisme en lien avec les arts scéniques. En outre, elle collabore avec l’artiste et chorégraphe allemande Eva Meyer-Keller.


Dans le cadre de l'événement Ici commence la mer.

En parte­nar­i­at avec :
le Mas­ter en Arts du Spec­ta­cle de l’U­ni­ver­sité Libre de Bruxelles
Avec le sou­tien du :
Cen­tre de recher­ché en ciné­ma et arts du spec­ta­cle (CiASp) de l’ULB et de l’école doc­tor­ale thé­ma­tique 66 « Études de ciné­ma et des arts du spectacle »