In Movement Festival
Sans fard, Solène Wachter installe son plateau devant deux rangées opposées
de spectateurs. Son dispositif bifrontal annonce
la dualité de sa chorégraphie qui, selon la place
de chacun, renverse le sens de lecture, tantôt dans l’ombre, tantôt dans la lumière crue. L’espace et l’action tournoient et oscillent entre
l’énergie explosive empruntée aux concerts pop
et la gestuelle précise des équipes techniques
en backstage.
De cette mise en abîme ludique
du spectacle vivant, Solène Wachter crée des
espaces miroirs pivotants qui, allant crescendo,
offrent un spectacle aux facettes plurielles, novateur et démystificateur.
Un étonnant premier solo de cette jeune chorégraphe installée à Bruxelles qui fait déjà parler d’elle.