Les Brigittines

Deux élégantes, atteintes d’une furieuse obsession de symétrie, prennent le café dans un salon au confort feutré où l’on se chuchote d’agréables vérités. Sauf que... des anomalies se glissent progressivement dans leur comportement, l’insouciance se lézarde et ouvre sur d’infimes abîmes.

Pour les deux femmes, une lutte s’engage : entre la tenue sociale et les dérapages intimes, entre la représentation et la déglingue de soi. La mise en pièces de leur personnage ne leur cause en tout cas pas de réel souci : elles reprendraient même un peu de café pour en assumer joyeusement les conséquences.

Un retour-détour de cet opus de la Compagnie Mossoux-Bonté comme un clin d’œil à la spirale.