International Festival
Disposées sur un seul plan, cinq femmes essuient leurs joues inondées de larmes. Sont-elles éplorées de chagrin ou tétanisées par une inguérissable langueur ?
En tout cas, ce n’est pas leur genre de s’y laisser
prendre ! Le geste fuse, la main part, le souffle enfle. L’énergie vibre dans une
accélération progressive qu’une composition maîtrisée accompagne d’une
implacable rigueur. L’unisson se rompt et se reforme sans cesse. Chutes et
relevés relancent la vie, dans l’affirmation cassante qu’il n’est pas d’autre issue :
Leïla Ka donne en dix minutes une métaphore de ce que l’art peut sauver l’être
lorsque celui-ci s’y abandonne.
Soirée composée de 3 courtes pièces (cf. Kernel & Vol)